Depuis plusieurs années déjà, nous entendons que pratiquer une activité physique régulière est un facteur essentiel pour éviter les complications et réduire l’intensité des traitements médicamenteux en effet il est prouvé que celle-ci a de réels bénéfices pendant et/ou après la maladie.
Toutefois, faire concilier l’hypopara et l’activité physique est un sacré challenge pour la plupart des malades et encore plus pour ceux qui étaient de grand sportif avant le déclenchement de la maladie. De nombreuses questions et témoignages nous parviennent dans ce sens.
Du coup, on a pensé à faire un focus sur l’APA (Activité Physique Adaptée) appelée aussi « Sport Santé » qui est accessible aux personnes souffrant de maladie chronique.
Du coup, quelle différence entre activité physique et APA
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit l’activité physique comme : « Tout mouvement corporel produit par les muscles qui requiert une dépense d’énergie – ce qui comprend les mouvements effectués en travaillant, en jouant, en accomplissant les tâches ménagères, en se déplaçant et pendant les activités de loisirs. ».
L’OMS différencie bien l’activité de l’exercice physique qui vise à améliorer un ou plusieurs aspects de la condition physique par le biais d’exercices ciblés et souvent répétitifs et elle précise que : « Au-delà de l’exercice, toute autre activité physique, que ce soit pour les loisirs, pour se déplacer d’un endroit à l’autre, ou dans le cadre de l’activité professionnelle, a des effets bénéfiques sur la santé. En outre, une activité additionnelle d’intensité modérée ou vigoureuse permet d’améliorer la santé. »
Ainsi, avec l’APA, Il s’agit de faire correspondre les mouvements du corps aux capacités, aux besoins et aux envies de la personne, notamment lorsqu’il s’agit d’une personne fragilisée comme une personne âgée, une personne en situation de handicap ou une personne atteinte de maladie chronique.
Ces séances d’activité physique qui sont alors « adaptées » à notre situation, qui tiennent compte des contre-indications médicales éventuelles sont dispensées par des intervenants spécifiquement formés conformément à la loi de modernisation de notre système de santé de 2016.
La loi prévoit que les médecins puissent donc prescrire de l’activité physique adaptée uniquement aux patients souffrant de ce que l’on appelle une Affection de Longue Durée (ALD).Cependant qu’il s’agisse d’une ALD exonérante ou non, la loi ne prévoit pas de remboursement pour l’activité physique adaptée. Certaines complémentaires santé proposent cependant une prise en charge financière de séances d’activité physique, sous certaines conditions.
Par conséquent, les programmes d’APA sont soutenus par des partenaires locaux, des collectivités, des grands groupes de prévoyance… rendant plus accessible financièrement l’accès à l’activité Physique Adaptée pour tous.
Alors parlez-en avec votre médecin ou renseignez-vous auprès des acteurs près de chez vous (source France Assos Santé) :
Des mouvements sportifs locaux dont les organisations multisports comme :
- La fédération française Sport pour tous
- La FFEPGV (Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire)
- Le groupe associatif Siel Bleu
Des associations locales de patients
Des réseaux sport santé bien-être. Pour trouver facilement des informations sur le sujet, de nombreux départements ont développé des sites internet pour répertorier l’offre locale disponible comme :
- En Auvergne-Rhône-Alpes
- En Centre-Val de Loire
- En Normandie
Des Agences régionales de Santé (ARS) ou de la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRDJSCS), qui ont pour mission de recenser et de mettre à disposition du public les offres d’activité physique adaptée disponibles.
Article rédigé par Delphine
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