Vous avez certainement vu dans la presse que la piste d’athlétisme du Stade de France a troqué ses tons ocre pour des nuances d’indigo afin d’accueillir les épreuves sportives lors des Jeux olympiques et paralympiques cet été ? Après avoir paré de rouge la piste du Stade de Tokyo pour les derniers JO en 2021, en référence au ton présent sur le drapeau japonais, l’entreprise qui a fourni le revêtement des pistes pour Paris 2024, a décidé cette fois d’opter pour un violet inédit. L’objectif : respecter le code couleur de la charte graphique de l’Association Hypoparathyroïdisme France !!! 😉 (Bon ok, c’est une boutade, vous avez compris que le choix de cette couleur violette n’est pas pour soutenir Hypopara France, même si ça aurait pu être une chouette idée … On a bien le droit de rêver, non ?!).
Quoi qu’il en soit, cette piste d’athlétisme peut nous servir de métaphore pour illustrer certaines attitudes adoptées par certains professionnels de santé (heureusement pas tous !) dans la relation « soignant-soigné » : à l’instar des athlètes qui se doivent de rester dans leur couloir respectif pour ne pas être disqualifié lors d’une compétition sportive, chaque soignant reste dans son couloir lors de l’accompagnement du patient, respectant scrupuleusement tout ce qui attrait à sa spécialité et sans prise en soins du patient dans sa globalité. Et par mimétisme, le patient cloisonne également – voire même s’auto-censure – en sélectionnant les informations qu’il juge peu ou pas utiles de transmettre à tel ou tel praticien, estimant que cela n’a rien à voir avec son domaine d’expertise.